La Chevrolet Impala 1967-1968 représente l’apogée d’une génération mythique avec plus de 2,4 millions d’exemplaires produits. Vous découvrirez l’histoire de ce restyling marquant, les performances exceptionnelles de sa gamme moteur de 155 à 385 chevaux, sa position face à la concurrence Ford et Plymouth, ainsi que sa valeur actuelle sur le marché des collectionneurs et les tendances de restauration.
Ce qu'il faut retenir :
| 🚗 Histoire & Restylage 🆕 Style 1967 |
Vous découvrez l'évolution de l'Impala 1967-1968, marquée par un restyling majeur avec une carrosserie anguleuse et des nouveaux éléments stylistiques, pour renforcer sa présence sur le marché des grandes berlines américaines. |
| ⚙️ Performances 🚀 Moteurs puissants |
Vous bénéficiez d'une gamme moteur étendue de 155 à 385 ch, permettant d'adapter la voiture à vos besoins, du confort économique à la performance extrême. |
| 🔧 Technique 🛠️ Robuste & simple |
Vous profitez d'une conception technique fiable avec un châssis séparé, suspension robuste et freinage efficace, adaptée à la conduite quotidienne et à l'entretien facile. |
| 🏆 Concurrence 🔥 Position dominante |
Vous constatez la supériorité de l'Impala par ses volumes de production et sa diversité mécanique, la plaçant en tête face à Ford et Plymouth dans cette époque. |
| 🖼️ Collection & Restauration 🎯 Valeur & options |
Vous bénéficiez d'un marché riche en pièces détachées et en véhicules à restaurer, avec des options d'usine variées et une forte demande pour les versions haut de gamme et authentiques. |
Sommaire :
🚗 L’histoire et l’évolution de l’Impala 1967-1968
La Chevrolet Impala 1967 s’inscrit dans l’apogée de la quatrième génération, avec plus de 2,4 millions d’exemplaires produits sur les millésimes 1967-1968. Face à la concurrence intense des Ford Galaxie et Plymouth Belvedere, General Motors entreprend un restyling majeur pour moderniser son modèle phare. Cette stratégie vise à maintenir la position dominante de l’Impala sur le marché des grandes berlines américaines, s’appuyant sur une plateforme commune aux quatre séries Biscayne, Bel Air, Impala et Caprice.
La production témoigne de la popularité continue du modèle avec 1 201 700 unités en 1967 et 1 236 300 en 1968, confirmant le succès de la stratégie GM malgré une légère baisse par rapport aux millésimes précédents. Cette approche modulaire offre une personnalisation remarquable, permettant aux clients de configurer leur véhicule selon leurs besoins et budget.
| Date | Millésime | Événement clé |
|---|---|---|
| 09/1966 | 1967 | Lancement du restyling |
| 04/1967 | 1967 | Commercialisation en Australie |
| 09/1967 | 1968 | Début du facelift 1968 |
| 09/1968 | 1968 | Fin de production de la génération |
Le restyling marquant du millésime 1967
Le millésime 1967 se distingue par une carrosserie plus anguleuse, rompant avec les lignes arrondies de la génération précédente. Les modifications extérieures incluent des optiques arrière élargies, une calandre redessinée et des pare-chocs avant et arrière au style plus massif. Malgré ces changements stylistiques, l’empattement reste inchangé à 302,5 cm, conservant les proportions équilibrées de cette série emblématique.
Les dimensions s’établissent à 541,5 cm de longueur, 203 cm de largeur et 140,5 cm de hauteur pour les berlines classiques. La gamme propose quatre séries distinctes sur la même plateforme modulaire : Biscayne (entrée de gamme), Bel Air (milieu de gamme), Impala (haut de gamme) et Caprice (finition de luxe), permettant une optimisation des coûts de production tout en offrant une large palette de personnalisations.
Nouveautés et facelift pour 1968
Le millésime 1968 apporte plusieurs améliorations techniques notables répondant aux évolutions du marché. Le moteur V8 283 ci est remplacé par le V8 307 ci de 200 ch en entrée de gamme, une version optimisée du V8 327 ci avec un taux de compression réduit pour l’essence ordinaire. La suspension arrière évolue avec l’ajout d’une barre Panhard améliorant la stabilité latérale lors des manœuvres et de la conduite à vitesse élevée.
L’esthétique bénéficie de raffinements avec l’insertion du capot recouvrant les essuie-glaces pour des lignes plus épurées, une calandre redessinée et des custodes latérales modifiées. L’année 1968 voit aussi l’introduction de finitions spéciales comme les toits vinyle et des packs spécifiques police/taxi disponibles sur les séries Biscayne et Bel Air. Ce millésime marque la fin de cette génération avec l’arrêt de production en septembre 1968, préparant l’arrivée d’un nouveau restylage pour l’année modèle 1969.
🏆 Performances, technique et concurrence
Cette génération d’Impala illustre parfaitement la philosophie GM du build-to-order avec une palette moteur exceptionnelle de 155 à 385 chevaux. Cette approche permet aux clients de construire leur véhicule selon leurs besoins spécifiques, du moteur économique six cylindres aux blocs V8 haute performance. La diversité technique témoigne de la polyvalence de cette berline, capable de satisfaire aussi bien les familles recherchant l’économie que les passionnés de performances brutes.
La gamme technique explique en grande partie le succès commercial de la série, avec près de 2,5 millions d’unités produites sur les deux millésimes. Cette amplitude remarquable de puissance permet de répondre aux attentes les plus diverses du marché américain, confirmant la stratégie GM d’offrir un véhicule adaptable à chaque usage.
Gamme moteur de 155 à 385 ch
La question de la puissance d’une Chevrolet Impala 1967 trouve sa réponse dans cette gamme étendue qui varie de 155 ch pour le six cylindres 250 ci jusqu’à 385 ch pour le V8 427 ci au sommet de la hiérarchie. Cette amplitude permet aux acheteurs de choisir entre une version économique et une version haute performance selon leurs priorités et leur budget.
| Moteur | Cylindrée | Puissance SAE | Régime maxi | Transmission |
|---|---|---|---|---|
| 6 cyl. 250 ci | 4 094 cc | 155 ch | 4 200 tr/min | M3, A2 Powerglide |
| V8 283 ci (’67) | 4 638 cc | 195 ch | 4 800 tr/min | M3, M4, A2 Powerglide |
| V8 307 ci (’68) | 5 025 cc | 200 ch | 4 600 tr/min | M3, M4, A2, A3 Turbo Hydra-Matic |
| V8 327 ci | 5 351 cc | 250/275 ch | 4 800 tr/min | M3, M4, A2, A3 Turbo Hydra-Matic |
| V8 396 ci | 6 489 cc | 325 ch | 4 800 tr/min | M3, M4, A2, A3 Turbo Hydra-Matic |
| V8 427 ci | 6 996 cc | 385 ch | 5 200 tr/min | M3, M4, A3 Turbo Hydra-Matic |
Châssis, suspensions et freinage
La conception technique privilégie la simplicité et la robustesse avec un châssis séparé qui facilite la fabrication et les opérations de maintenance. Cette architecture traditionnelle convient parfaitement aux standards de l’époque et aux usages prévus pour ces grandes berlines familiales, offrant un équilibre optimal entre résistance et réparabilité.
- Châssis et carrosserie : Structure séparée en acier, optimisant la résistance et la réparabilité
- Suspension avant : Roues indépendantes avec double triangulation, ressorts hélicoïdaux et barre antiroulis
- Suspension arrière : Essieu rigide, bras oscillants, ressorts hélicoïdaux, barre Panhard à partir de 1968
- Freinage : Tambours double circuit de série, disques avant en option avec assistance
- Direction : À circuit de billes avec assistance disponible
Le différentiel arrière autobloquant Positraction figure parmi les options intéressantes pour améliorer la motricité, particulièrement appréciable avec les moteurs à couple élevé. L’évolution de 1968 avec l’ajout d’une barre Panhard améliore sensiblement la stabilité latérale et la tenue de route de cette grande berline.
Comparaison avec les rivales de l’époque
Dans le contexte concurrentiel des années 1967-1968, l’Impala domine ses rivales par sa diversité mécanique et ses volumes de production impressionnants. Cette supériorité commerciale traduit la pertinence de la stratégie Chevrolet combinant performance, variété et accessibilité sur un marché très disputé.
| Modèle | Puissance max | Vitesse pointe | Production 1967 |
|---|---|---|---|
| Chevrolet Impala | 385 ch | 225 km/h | 630 400 (V8) |
| Ford Galaxie 500 | 390 ch | 220 km/h | ~ 500 000 (V8) |
| Plymouth Belvedere | 375 ch | 210 km/h | ~ 350 000 |
Les chiffres démontrent la position dominante de l’Impala avec 630 400 exemplaires V8 vendus en 1967, surclassant nettement la Ford Galaxie et la Plymouth Belvedere. Cette avance commerciale confirme l’attrait du public pour la gamme Chevrolet et sa stratégie de personnalisation étendue.
🖼️ Valeur de collection et tendances de restauration
La Chevrolet Impala 1967-1968 bénéficie d’un statut privilégié sur le marché de la collection grâce à sa production importante et sa popularité durable. Cette abondance relative facilite la recherche de pièces détachées et permet aux collectionneurs de trouver des bases de restauration à différents niveaux de conservation, depuis les projets complets jusqu’aux véhicules nécessitant uniquement des finitions.
Le marché propose une large gamme de prix selon l’état, la version et l’authenticité des véhicules. Pour une analyse détaillée des atouts mécaniques et de la valeur de collection, consulter l’article complet sur impala 1967-1968 valeur de collection. Les critères de cote incluent l’état général, les matching numbers, les options d’usine et la provenance documentée du véhicule.
Options d’usine, personnalisation et philosophies “resto-stock” vs “restomod”
La philosophie build-to-order de General Motors se traduit par une liste d’options extensive permettant de personnaliser finement chaque véhicule. Ces équipements d’origine influencent directement la cote actuelle des modèles de collection : direction assistée, freins à disque avant, climatisation, toit vinyle, sièges baquets, boîtes automatiques et attelage. Les combinaisons freins à disque et air conditionné représentent les options les plus valorisantes pour la revente.
Le marché de la restauration se divise en deux approches principales. L’approche “resto-stock” privilégie le retour à l’état d’origine avec des pièces d’époque et la conservation des spécifications techniques initiales, visant l’authenticité historique et maximisant généralement l’appréciation financière. L’approche “restomod” intègre des améliorations modernes pour optimiser les performances, la sécurité et la fiabilité : systèmes de freinage modernisés, suspensions adaptatives, injection électronique, intérieurs vintage-modern et jantes de grand diamètre.
Prix moyen et cote sur le marché des collectionneurs
Les tarifs sur le marché américain varient considérablement selon la version et l’état de conservation. Une berline de base restaurée débute généralement autour de 25 000 USD, tandis que les versions SS ou convertibles en excellent état dépassent facilement 80 000 USD. Ces écarts reflètent la rareté relative des versions hautes performances et l’attrait particulier des carrosseries ouvertes.
| Version | Prix indicatif |
|---|---|
| Berline de base | 25 000 – 35 000 USD |
| Hard-top | 35 000 – 50 000 USD |
| SS | 50 000 – 75 000 USD |
| Convertible | 60 000 – 80 000+ USD |
L’estimation précise dépend de facteurs critiques comme l’état général, la provenance documentée et la correspondance des numéros de série (matching numbers). Les annonces spécialisées permettent d’affiner ces fourchettes selon les spécificités de chaque véhicule, la vérification de l’authenticité restant primordiale pour un investissement intelligent dans cette série emblématique.















